Diario de botaflo

Cet article a pour but d'initié la démarche "Atlas de la Biodiversité Communale" (ABC) pour la commune de Mesplède (Pyrénées-Atlantiques, France).

À cette fin, les limites communales ont été importées à partir du fichier Admin Express de l'IGN France (v. 3.1 de 2022).

Ce lieu est accessible en recherche, il a été nommé "Mesplède (FR - 64)" et porte le numéro d'identification 200615

https://www.inaturalist.org/places/mesplede-64

https://www.inaturalist.org/observations?place_id=200615

À la date de la création de cet article il existe 412 observations de 3 observateurs pour un total de 265 espèces.

Un projet a été créé pour permettre le suivi de l'ABC :
https://www.inaturalist.org/projects/abc-de-mesplede

Savez vous qu'il existe d'autres espèces d'abeilles en plus de notre chouchoute qui fabrique le miel ?
L'abeille domestique, ou abeille à miel est Apis mellifera.
L'ensemble des abeilles (sauvages et domestiques) est regroupée au sein d'une grande famille appelée "Anthophila", c'est ce nom qu'il faut chercher sur iNaturalist pour trouver toutes les observations d'abeilles.

Rendez-vous ici pour voir les abeilles observées à Mesplède :
https://www.inaturalist.org/observations?place_id=200615&taxon_id=630955
Et ici pour découvrir toutes celles observées dans les Pyrénées-Atlantiques :
https://www.inaturalist.org/observations?place_id=30142&taxon_id=630955&view=species

Tout le monde connait les bourdons, et bien on les compte parmi les "abeilles sauvages". S'y ajoutent à Mesplède : les Eucères, les Andrènes, les Halictes, les Hylées et sans doute bien d'autres encore.

Les Eucères ont de longues antennes, caractéristiques.
Les Halictes sont relativement communes et on peut les observer facilement lorsqu'elles butines.
Les Hylées sont minuscules et pourraient être confondues avec des moucherons !

La photo de la bannière du projet représente un couple de Colliers de corail (Aricia agestis, papillons de la famille des Lycénidés) posés sur une tête d'Ail des vignes (Allium vineale), un ail sauvage assez commun dans les prairies, talus et friches. Ce dernier fleuri rarement et développe à la place des fleurs, des petits cailleux d'abord rouges puis bruns-crème qui lui permettent de se reproduire par clonage.

L'observation a été faite au nord-ouest de la commune, dans une prairie.

Attention : le Collier de corail peut être confondu avec l'Azuré commun (Polyommatus icarus).

Chez le Collier de corail, les trois points entourés en rose ne sont pas équidistants et rarement alignés. Et la droite reliant les points 1 et 2 se prolonge en passant à côté des trois points entourés en jaune.



Chez l'Azuré commun, les trois points entourés en rose sont à peu près équidistants. Et la droite reliant les points 1 et 2 se prolonge dans les trois points entourés en jaune.

Découvrez ici toutes les espèces de papillons observées à Mesplède.

Cet article a pour objectif d'établir une clé de détermination des mousses observées sur la commune de Mesplède. travail en cours d'élaboration !

A - tiges non ou peu ramifiées, capsule (= sporophyte) croissant à l'extrémité de la tige feuillée (gamétophyte), port souvent en coussins de tiges parallèles ou port rampant (ou étalé) : mousses acrocarpes : (-A)

attention : les Fissidens et Hookeria semblent acrocarpes mais sont en réalité pleurocarpes ! voir néanmoins : (-A)

B - tige généralement nettement ramifiée, capsule (= sporophyte) croissant comme un axe secondaire (une ramification) d'une tige feuillée (gamétophyte), port très divers : mousses pleurocarpes : (-B)

-A1 - nervure centrale nettement visible à l’œil nu, feuilles allongées ou arrondies, d'apparence membraneuse -> (A-1)

ex : Atrichum, Mnium, Plagiomnium, Rhizomnium et Fissidens (pleurocarpe !)

-A2 - pas de nervure centrale visible, feuilles ovales, non rétrécies en une fine pointe, feuilles membraneuses, plante des abords des ruisseaux et lieux frais -> Hookeria luscens (pleurocarpe !)

-A3 - pas de nervure nettement visible à l'oeil nu, feuilles allongées à filiformes, triangulaires s'affinant toujours progressivement vers la pointe -> (A-2)
ex : Polytrichum, Pogonatum, Dicranum, Campylopus, Leucobryum

-B1 - ramification clairement symétrique et/ou à hiérarchisation très marquée (axes secondaires nettement plus courts que les principaux) sur au moins certaines portions des axes permettant d'identifier rapidement les tiges principales : (B-1)
NB : sortir une ou deux tiges du tapis ou coussin si nécessaire. Si une ébauche de symétrie ou de hiérarchisation des axes n'apparait qu'après un examen un peu plus minutieux, suivre option -B2.
ex : Thuidium tamariscinum, Thamnobryum alopecurum, Homalothecium sericeum

Attention : en tapis ou coussins les axes principaux sont souvent peu visibles : il est important d'essayer d'en dégager un ou deux pour apprécier ce caractère qui doit alors apparaitre clairement et évident pour valider l'option -B1. Dans le cas contraire voire -B2.

-B2 - ramification semblant aléatoire, sans symétrie ni hiéarchisation* évidente des axes, formant des enchevêtrements de rameaux dans lesquels il est difficile d'identifier rapidement une tige principale : (B-2)
'* par hiérarchisation on entend ici des axes principaux nettement plus allongés que les secondaires (longueur des axes secondaires < 1/3 des principaux)
ex : Hylocomiadelphus triquetrus, Hypnum cupressiforme

B-1a -

B-1b -

B-2a -

B-2b -

Thuidium tamariscinum et Hylocomium splendens (si les rameaux ne sont pas régulièrement deux fois ramifiés : voir aussi le groupe de Kindbergia praelonga (Eurhynchium praelongum / E. stokesii), Eurhynchium striatum, etc.).
Thuidium delicatulum ressemble à T. tamariscinum avec un branchage moins plan.